A la poursuite du bonheur

par | 10 Fév 17 | La vie | 0 commentaires

Qu’est-ce qui nous rend heureux? On a souvent tendance à croire que ce sont des facteurs externes tels que le statut social, l’image, le pouvoir ou l’argent. Les motivations nous poussent à tout donner pour faire carrière, à publier sa fulgurante perte de poids sur instagram ou à s’afficher avec le nouveau sac Louis Vuitton à la mode. On vit dans un monde où le “paraitre” à pris le dessus sur le “être”. Quelle est la première question que vous posez à quelqu’un que vous rencontrez pour la première fois ? Je parie que c’est “Que fais-tu dans la vie ?”, sous-entendu “quel métier exerces-tu ?” ou encore “est-ce que tu a fais quelque chose de ta vie ou est-ce que tu glandes ?”.

Comme si l’on se définissait principalement par le titre qui figure sur notre carte de visite. J’ai moi-même toujours pensé qu’il fallait absolument que je fasse carrière pour m’épanouir. Après une adolescence chaotique, j’ai donc tout donné pour faire des études et diverses formations continues. Chaque nouveau diplôme me donnait l’impression d’être plus heureuse. Je ne regrette absolument pas d’avoir fait ce chemin. Il m’a permis de me développer et de forger ma personnalité. Mais après 10 ans de “carrière” et un bachelor en économie d’entreprise j’ai commencé à me poser des questions. Pourquoi faut-il toujours une croissance ? A quoi ça sert de gagner de plus en plus pour consommer de plus en plus ? Le fait de devenir maman a complètement changé mon point de vue sur la nécessité de gagner de plus en plus d’argent. Depuis, j’ai changé de travail. Un emploi qui est plus en adéquation avec mes valeurs. Et surtout, un emploi qui me permet de concilier ma vie de famille et mon travail. J’ai aussi commencé à m’intéresser à ce qu’on peut entreprendre pour rendre le monde meilleur. Que ce soit à travers des petits gestes du quotidien ou en offrant son aide à ceux qui en ont besoin. Car enfaite ce qui nous rend vraiment heureux, ce sont des facteurs internes tels que le développement personnel, les relations, la communauté, le fait de changer le monde. Les recherches montrent que seulement 10% du bonheur ressenti vient des circonstances de notre vie (travail, salaire, maison, etc.), 50% de la génétique (eh oui…) et 40% des choix intentionnels que l’on fait pour notre vie. Il faut donc un peu de volonté pour être heureux. Le documentaire “happy” qui est disponible sur Netflix nous montre ce qu l’on peut faire pour être plus heureux :

  • Do more of what makes you happy (fait plus de choses qui vous rendes heureux) ou trouver son flow: on a tous une activité durant     laquelle on se sent vraiment heureux. Pour certains c’est le sport, pour d’autres des bonnes rigolades avec les potes d’enfance. Il faut multiplier au maximum ce genre d’activités.
  • Aider les autres: s’engager pour une cause ou offrir notre aide pour des personnes en difficultés c’est s’ouvrir au monde et faire le bien dans un domaine qui nous dépasse.
  • Cultiver la compassion: avoir de l’empathie, essayer de comprendre     les autres permet d’être reconnaissant pour ce que l’on a.
  • S’entourer de gens qu’on aime: pour passer des bons moments, avoir des  conversations passionnantes et faire beaucoup de câlins.
  • Manger sainement et dormir beaucoup (plus facile à dire qu’à faire avec des enfants en bas âge…)
  • Se reconnecter avec la nature

Pour finir, je dirais que chacun de nous a les clés de son bonheur entre ses mains. Il faut écouter son cœur et faire du mieux qu’on peut, tout en réussissant à lâcher prise… Work in progress…

La photo est de ma maman. Si vous souhaitez découvrir d’autres magnifiques paysages, je vous invite à consulter son compte Instagram @gioja.

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